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Les coopératives: plus stables face aux crises

Alors que le plus fort de la pandémie est derrière nous, nous pouvons faire le point sur cette période difficile à plusieurs égards. Comme nous tous, les organisations ont dû s’adapter et développer des stratégies pour affronter la crise.

La chercheuse de l’Institut de recherche et d’enseignement pour les coopératives de l’Université de Sherbrooke (IRECUS) Anne-Marie Merrien[1], conjointement avec d’autres chercheurs canadiens, s’est intéressée à l’impact des 18 premiers mois de la pandémie sur les coopératives et les mutuelles canadiennes.

Son enquête dresse trois grands constats : stabilité, solidarité et réseau coopératif.

En effet, les coopératives ont été extrêmement stables pendant la pandémie : la plupart ont connu une hausse de la demande et ont fait moins de mises à pied que les autres types d’entreprises. Selon cette étude, elles ont également fait preuve de beaucoup de solidarité auprès de leurs membres, de leurs employés et de leur communauté. Enfin, le fait d’appartenir à un réseau a beaucoup aidé à traverser la crise.

Parce que les coopératives répondent à des besoins concrets et fondamentaux des collectivités, par exemple, en alimentation, logement ou services à la personne, elles sont plus aptes à résister aux crises comme la pandémie, croit la chercheuse. 

D’ailleurs, une étude réalisée en 2022[2] nous apprend qu’après 10 ans, le taux de survie des coopératives est plus de deux fois supérieur aux entreprises. Pour la chercheuse, c’est notamment parce que les décisions importantes sont prises par et pour les membres, de manière démocratique et en tenant compte de l’aspect collectif des besoins, que les coopératives tirent mieux leur épingle du jeu. 

Cette enquête fait partie d’une étude plus complète qui sera publiée prochainement par Coopératives et Mutuelles Canada.

Pour lire l'enquête:  https://www.cqcm.coop/solutionscoop/site/assets/files/1106/faits_sailllants_-_etude_taux_de_survie_des_coops_2022_vf.pdf

[1] Anne-Marie Merrien, M. Adm, Ph. D. est chercheuse postdoctorale et chargée de cours à l’Institut de recherche et d’éducation pour les coopératives et les mutuelles de l’Université de Sherbrooke (IRECUS)

[2] Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.

À propos de l'IRECUS

L’IRECUS est l’un des plus importants centres d’expertise en son genre au pays.  Créé en 1976 et financé par le mouvement des coopératives et mutuelles du Québec, l’IRECUS a comme mission la consolidation et la diffusion de nouvelles connaissances sur notre modèle d’affaires coopératif et mutualiste. En plus de jouer un rôle clé dans la gouvernance de l’IRECUS, Agropur est un partenaire important de l’Institut, ayant contribué à de nombreux mandats de recherche et de formation ces 46 dernières années.

La coopérative comme modèle économique durable

À l’image des exploitations agricoles, dont certaines sont transmises de génération en génération depuis fort longtemps, Agropur est elle aussi transmise d’une génération à l’autre depuis bientôt 85 ans. Cette pérennité témoigne de la pertinence de notre coopérative solidement ancrée dans les communautés où elle est implantée.  Toujours moderne et pertinent, il y a de quoi être fier de notre modèle d’affaires !

 

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